Voici 3 citations de Confucius qui guident ma pratique depuis le début :
« On a 2 vies et la deuxième commence quand on se rend compte qu’on n’en a qu’une ».
Le moment précis où les patients décident de consulter et se tournent vers la thérapie brève, et vers des praticiens formés à des techniques de changement, relève pour moi de cette prise de conscience. Peu importe le moment de la vie où ça arrive. Peu importe que l’on ait déjà beaucoup consulté (ce qui a marché ou n’a pas marché précédemment est en soi une information précieuse) ou jamais consulté. Cette citation me fait toujours penser à une autre citation de l’écrivaine George Eliot : « Il n'est jamais trop tard pour devenir ce que l'on aurait pu être »...
« Quand un homme a faim, mieux vaut lui apprendre à pêcher que de lui donner du poisson ».
Il est facile de faire à la place des patients -ou même d’amis- ce qui nous semble le mieux pour lui ou pour elle. Mais s’il n’y a eu aucune demande explicite dans ce sens, nos conseils non demandés, même les plus bienveillants au monde, risquent de rester des coups d’épée dans l’eau. Et surtout, si la situation se reproduit, la personne risque de redemander de l’aide alors qu’elle pourrait y arriver seule. Le but de la thérapie ou du coaching est de développer l’autonomie, pas la dépendance. Utiliser ses insomnies, gérer sa colère quand elle est devenue excessive et éloigne les autres, corriger son dialogue interne devenu extrêmement toxique relève d’exercices qui seront utiles tout au long de la vie. Aucun thérapeute ne peut garantir que les insomnies ou la colère ne reviendront pas. De toute manière, ces dernières sont des systèmes d’alerte de quelque chose qui ne va pas et doit être réglé. Il faut connaître ses systèmes d’alertes et s’assurer qu’ils fonctionnent de manière normale et mesurée.
« Nous sommes ce que nous répétons chaque jour. L’excellence n’est alors plus un acte mais une habitude ».
Changer ses habitudes n’a rien de naturel et demande un effort. La difficulté est d’arriver à maintenir ces nouveaux apprentissages -ces nouveaux réflexes- suffisamment longtemps pour qu’ils deviennent « naturels ». La rechute fait partie de ce processus de changement. Quand nous allons mieux, nous oublions parfois que pour arriver à cet équilibre, nous avons commencé à faire, dire ou penser des choses nouvelles ou, au contraire, nous avons arrêté de faire, dire ou penser certaines choses qui ne nous aidaient pas. Et nous recommençons à prendre nos vieilles habitudes. C’est dans l’échange avec le thérapeute lors de rechutes que nous pouvons prendre conscience de l’utilité de ces changements et des exercices qui y sont associés.
Si vous souhaitez consulter car vous voulez changer certaines croyances limitantes, certains réflexes ou certains comportements qui empoisonnent votre vie, n’hésitez pas à prendre rendez-vous.
Carole Aubert, Cabinet paramédical au 1er étage, 71 boulevard de Sébastopol, 75002 Paris