La « magie de Noël et du Nouvel An » ne fonctionne pas pour tout le monde. Elle génère parfois de l’angoisse, plusieurs semaines en avance, et de la tristesse, de la frustration ou de la colère après.
D’ailleurs, de plus en plus de patients consultent avant ou après les fêtes. Le stress de la course aux cadeaux, l’obligation perçue de paraître heureux quelques soient les circonstances, de ne pas faire de vague lors des repas, de faire semblant d’être content lorsqu’on déballe encore un fois un cadeau qu’on ne souhaitait pas et dont on ne fera rien, ou lorsqu’on fait le décompte des secondes de l’année qui se termine, sont autant de sources potentielles de mal-être.
Le repas de Noël en famille est notamment l’objet de nombreuses craintes : il peut raviver des mauvais souvenirs, décevoir encore un fois un espoir de changement ou l’espoir de combler un manque affectif. Pour certains enfants devenus adultes, le retour dans le temps peut être frustrant avec des remarques jugées infantiles ou blessantes, et le sentiment d’avoir à nouveau 5 ans, paralysé, sans savoir quoi dire ou faire en réaction à une remarque inappropriée. Et ce, alors qu’on a tellement changé, tellement progressé dans sa vie personnelle.
C’est aussi une période de bilan pour ceux qui se voient peu : «Où en es-tu de tes amours? De ton travail?», « Et la maison, les travaux avancent?», «Tu as grossi? Ca ne vas pas?». C’est le moment de comparaisons pas forcément heureuses : «Véronique, elle, elle a trouvé quelqu’un.» ou «Fabien a eu son 1er enfant. Et vous, quand est-ce que vous y mettez?». Or on le sait : Qui se compare s’accable…
Enfin, pour les personnes seules pendant les fêtes, la solitude, vécue comme normale le reste de l'année, peut devenir plus criante, plus douloureuse.
Quand le mal-être est trop grand et répété, il peut être utile de consulter un psychothérapeute. Car trop contrôler ses émotions peut littéralement faire perdre le contrôle et créer des troubles somatiques qui vont nuire à votre qualité de vie, parfois plusieurs mois après. Par ailleurs, il faut parfois apprendre à faire le tri entre des relations normales et des relations toxiques, qu’il vaut mieux savoir éviter temporairement ou définitivement. Les relations aux autres mais aussi à soi-même (ses pensées ou ses croyances limitantes) peuvent être changées en adoptant de nouvelles stratégies, conscientes ou inconscientes.
Les TCC, et notamment la Thérapie Systémique, par son côté interactionnel et très tourné vers les difficultés présentes, peuvent aider à changer sa perception (cognition) du problème, mais aussi, ses comportements automatiques avec son entourage familial ou amical.
La PNL et l’Hypnose renforcent cette approche par une meilleure gestion des émotions et la mise à jour éventuelle de souvenirs traumatiques précis qui pourront enfin être traités.
Si vous souhaitez consulter à ce sujet, n'hésitez pas à prendre rendez-vous.
Carole Aubert, Cabinet Paramédical au 1er étage, 71 boulevard de Sébastopol 75002 Paris